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CPI Bouranton

Bilan 2018

Date de publication : le 21/04/2019

 

L’année 2018 fut pour le CPI de Bouranton une année encore bien remplie avec ses 57 interventions.

Les sorties de nos pompiers se décomposent de la façon suivante :

  • Cet été beaucoup de nids de guêpes dans tout le département et Bouranton n’a pas échappé à ce fléau d’où 45 interventions.
  • Les secours à personnes représentent 10 appels
  • Lors des pluies du début d’année, ils sont intervenus pour l’assèchement de sous-sol.
  • Et 2 appels pour incendies.

Nous profitons de ce bulletin pour préciser qu’un changement de procédure interviendra durant cette année pour la demande de destruction d’hyménoptères (guêpes).

En effet, jusque-là, on demandait aux requérants de passer par le CTA CODIS, c’est-à-dire d’appeler le 18 pour nous faire part de la présence d’un nid de guêpes et l’information nous était ensuite retransmise.

Comme nous l’avons écrit précédemment, cet été fut une année exceptionnelle quant au nombre de nids à détruire et le SDIS fut submergé par les appels.

Pour éviter cette année encore d’encombrer les lignes du CODIS, les mairies doivent mettre en place une procédure afin d’informer les membres du CPI des interventions à réaliser en la matière. Une communication ultérieure sera faite à ce sujet.

Autre changement, au niveau départemental, la gratuité jusqu’ alors en vigueur, va être remise en question.

A savoir que la destruction des nids de guêpes et de frelons ne fait pas partie des missions du SDIS même si les pompiers ont continué à s’en charger et que l’Aube était l’un des derniers départements à intervenir encore gratuitement.

A partir de 2019, le conseil d’administration du SDIS a décidé de facturer ce type d’intervention.

A terme, le but de cette décision n’est pas de remplir les caisses du service d’incendie et de secours mais que les sapeurs-pompiers ne soient plus appelés sur ce genre d’opérations (qui monopolisent des personnels pouvant être alertés sur d’autres missions plus urgentes) et que la population se redirige vers le secteur privé. C’est pourquoi les tarifs du SDIS sont volontairement dissuasifs (plus élevés que les entreprises privés).

Le forfait est fixé à 160 euros pour une intervention simple et si le nid nécessite l’utilisation d’une échelle et donc de 4 sapeurs-pompiers, la facture sera de 320 euros.

IMPORTANT :    les appels autres que la destruction d’hyménoptères doivent continuer à passer par le 18

Qu'est-ce qu'un infarctus du myocarde ?

L'infarctus du myocarde, appelé aussi « crise cardiaque » est la destruction d'une zone plus ou moins étendue du myocarde (muscle du cœur). Il est la conséquence de l'obstruction d'une artère coronaire. L'existence de plaques d'athérome sur les parois des artères coronaires est à l'origine de cette maladie cardiovasculaire. S'il est impossible d'agir sur certains facteurs de risque, d'autres peuvent être réduits.

 

Comment survient un infarctus du myocarde ?

 

Le myocarde (le cœur) a pour rôle de propulser le sang dans le corps. Pour accomplir ce travail, il est approvisionné en oxygène par les artères coronaires.  Ces artères peuvent s'obstruer partiellement lorsque du cholestérol (graisses) s'accumule, sous forme de plaques d'athérome sur leurs parois.

Les parois artérielles durcissent (athérosclérose) et le cœur n'est plus suffisamment alimenté en oxygène. C'est la maladie coronarienne ou angine de poitrine.

 

L'infarctus du myocarde survient lorsqu'une plaque se détache, puis se déplace et s'immobilise dans une artère coronaire. Un caillot de sang se forme autour de la plaque et interrompt l'apport de sang, privant ainsi le cœur d'oxygène. Cela entraîne la destruction d'une partie plus ou moins étendue du muscle cardiaque.

Les facteurs favorisant l'infarctus du myocarde :

L'infarctus du myocarde, comme les autres maladies cardiovasculaires (maladies du cœur et des artères), est causé par les dépôts de graisse sur les parois des artères. La maladie concerne surtout les hommes de plus de 55 ans et les femmes de 65 à 70 ans. Mais l'infarctus peut survenir plus tôt si les facteurs de risque cardiovasculaire sont cumulés.

 

Les facteurs de risque cardiovasculaire sur lesquels on ne peut pas agir :

 

-  l'âge : la probabilité d'avoir un accident cardiovasculaire augmente après 50 ans chez l'homme et après 60 ans chez la femme ;

-  les antécédents familiaux : si un parent proche (père, mère, frère ou sœur) a présenté une maladie cardiovasculaire à un âge précoce (accident vasculaire cérébrale avant 45 ans, infarctus du myocarde ou mort subite du père ou d'un frère avant 55 ans, de la mère ou de la sœur avant 65 ans), le risque est alors augmenté.

 

Les facteurs de risque cardiovasculaire sur lesquels on peut agir :

- le tabagisme

-  le diabète

-  L’hypertension artérielle

-  un taux élevé de cholestérol

-  le surpoids et l’obésité

-  la faible activité physique ou sédentarité

-  l'alcool

Reconnaître au plus vite l'infarctus du myocarde et agir

Les symptômes typiques de l'infarctus du myocarde :

 

Pour agir vite, vous devez reconnaître les signes de l'infarctus du myocarde.

 

La douleur agit comme un étau : elle est intense et « serre » fortement votre poitrine.

Cette douleur dure, ne cède pas spontanément et peut s'étendre dans les mâchoires, le bras gauche (ou les deux bras) et le dos. Elle peut s'accompagner de pâleur, de malaise, de sueurs, d'essoufflement, de nausées, d'angoisse...

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